Développée en parallèle de la maîtrise d’ouvrage (MOA) et de la maîtrise d’œuvre (MOE), l’assistance à la maîtrise d’ouvrage (AMOA ou AMO) est désormais ancrée dans l’organisation des systèmes informatiques des entreprises, quelle que soit leur taille, leur activité, leur chiffre d’affaires et leur implantation sur le marché. Plus ou moins pointilleuse et exigeante, l’AMOA se doit de pouvoir soutenir, aider, conseiller et assister (comme une partie de son nom l’indique), les maîtres d’ouvrages, qui de leur côté, doivent contenter les maîtres d’œuvre. Toutes ces fonctions clairement distinctes, et pourtant si complémentaires, prennent leur essence dans le domaine informatique et forment un réseau de compétences solide et efficace, à condition d’être clairement organisé.

Quelles compétences exiger de son Assistance à Maitrise d’Ouvrage ?

Le champ de compétences et les activités de l’AMOA dépendent logiquement des dimensions de l’entreprise concernée. Plus une entreprise est grande, plus ses domaines d’activités sont divers et plus les systèmes d’information se complexifient. On peut en effet compter sur l’AMOA pour consolider l’approche comptable, administrative ou encore de gestion des activités.

Mais dans tous les cas, le personnel en poste d’AMOA doit répondre à des capacités professionnelles communes :

  • Une capacité à formaliser et à analyser les demandes et les attentes de l’entreprise en développement informatique (le sens de l’écoute et de la vulgarisation des besoins pour en faire une interprétation juste, l’esprit d’initiative et la force de proposition apparaissent comme des qualités nécessaires à la bonne organisation de la MOA et de la MOE.)
  • Une capacité d’approche de l’ingénierie informatique (établissement des cahiers des charges, des fonctions techniques attendues pour parvenir à la mise en place de supports fonctionnels et opérationnels…)

Outre ces critères communs à tous les postes d’AMOA que nous avons pu rencontrer sur Genève, il existe évidement des qualités et des compétences propres à chaque entreprise. Les attentes de la MOA et de la MOE seront en effet différentes dans des secteurs comme la domotique, l’horlogerie, l’administratif (paye, comptabilité…) ou encore l’ingénierie mécanique, pour ne citer que quelques exemples.

Les grandes missions de l’Assistance à Maitrise d’ouvrage

A Genève, comme partout ailleurs en Suisse,  l’AMOA permet de pouvoir compter sur des rouages fluides et efficaces au sein des entreprises. Si le métier d’assistant à la maîtrise d’ouvrage a le pouvoir et le devoir de se combiner à tous les secteurs et domaines d’activités, il arbore également toujours les mêmes missions, avec plus ou moins d’envergure et d’importance. Il intervient alors dans tous les cas à toutes les phases du projet, que ce soit en amont, mais aussi tout au long de sa réalisation, jusqu’à sa finalisation.

Mission en amont du projet et en collaboration avec la MOA :

  • définition des besoins avec un référentiel d’exigences
  • validation ou proposition de solutions fonctionnelle

Mission durant le projet en collaboration avec la MOE :

  • contrôle de qualité et du respect du cahier des charges défini en amont
  • accompagnement dans la définition des critères de sélection des partenaires et prestataires d’aide à la réalisation du projet
  • pilotage du projet

Mission au terme du projet :

  • formation des utilisateurs dans certains cas
  • suivi des corrections et des modifications en vue d’améliorer le projet

Un lien indispensable avec les différentes entités de l’entreprise

Vous l’avez donc compris, l’AMOA est une assistance de chaque instant indispensable à la définition des besoins fonctionnels informatiques d’une société. Partenaire indissociable de la MOA et de la MOE, l’AMOA est devenue aujourd’hui un poste clé. A la fois indispensable pour mettre en place des procédés organisationnels techniques, elle permet tout autant la formation des compétences humaines sur le terrain. C’est grâce à une organisation opérationnelle efficace que l’on peut faire évoluer et rendre meilleur tout le système informatique d’une société et donc veiller à son maintien des objectifs. Le but étant là encore, d’optimiser le traitement de certaines tâches et missions, en termes de temps passé et d’efficacité, en gardant toujours un rapport inconditionnel au rendement et à l’efficience.

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