Nouveau phénomène technologique qui commence à faire parler, l’imprimante 3D ou tridimensionnelle, suscite bien des curiosités. Comment ne pas être séduit par le principe d’une imprimante qui donne du relief à nos créations ? Désormais, ce ne sont plus uniquement les industriels et professionnels qui ont accès à ce petit bijou de technologie. Les particuliers peuvent eux aussi s’enquérir d’une imprimante 3D et laisser place à leur imagination… Après des dizaines d’années de recherche tenues secrètes, le verdict tombe enfin et l’impression 3D est à la portée de tous.
Petite chronologie de l’impression 3D
Apparue dans les années 80, l’impression 3D prend sa place chez les plus grands industriels. Elle permet la réduction des coûts de production (moins de main d’œuvre, plus rapide, maitrise des stocks…). L’appellation « 3D » ne sera réellement définie qu’à la fin des années 90. Depuis les années 2000, l’impression 3D est également permise aux particuliers, mais en passant par des plateformes sur internet, qui livraient l’objet imprimé par voie postale. En 2013, l’imprimante 3D débarque chez les consommateurs du monde entier, qui peuvent eux-mêmes lancer leur impression et laisser parler leur imagination.
L’imprimante 3D, comment ça fonctionne ?
Imprimer en 3 dimensions n’est donc possible que si l’on est en possession d’une imprimante prévue à cet effet, qui va faire appel à la conception assistée par ordinateur (CAO). Sur le fond, le principe est équivalent à celui d’une imprimante classique. On remplace simplement l’encre par d’autres matériaux. On obtient alors un résultat en relief, en 3 dimensions. La qualité et la finesse du résultat varient selon les matériaux empruntés : plastique, cire, résine,…
Quels modèles imprimer ?
Il va de soi que nous ne sommes pas tous capables de créer nos propres « maquettes » d’objet en 3D. Pour cette raison, les clients qui seront en possession de cet appareil révolutionnaire, pourront faire leur shopping sur différentes sites en ligne. Des centaines de modèles sont déjà à disposition, répartis sur une dizaine de sites sérieux (3D Via, Google 3D Warehouse…). On y trouve des maquettes de bâtiments, du mobilier, des véhicules, des jouets, de l’outillage…
Une idée de cadeau redoutable à moins de 1 000€
Les différents courriers que va recevoir le Père Noël cette année, devraient être nombreux à contenir « Imprimante 3D » sur les listes des geeks. Si l’objet est peu popularisé, ceux qui suivent l’avancée de cette nouvelle technologie sont déjà conquis. Plusieurs fabricants ont d’ailleurs déjà mis leurs Imprimantes 3D sur le marché. Les prix peuvent certes, représenter un petit frein à l’achat, puisqu’il faudra compter un minimum de 400€ pour les premiers modèles et jusqu’à 2 000€ pour les appareils les plus optimisés. L’investissement est évidemment relatif à la taille d’impression permise par l’imprimante 3D. En effet, les premiers prix restreignent l’utilisation à des objets de petites tailles (15x15x15). Mais il dépend aussi du matériau utilisé. En plus de l’imprimante, il faudra aussi vous équiper en cartouches, comme une imprimante classique, mais ici il s’agit de cartouche de matériau, et chaque matériau est décliné dans plusieurs couleurs, donc autant de cartouches à avoir pour réaliser vos envies d’impression.
La révolution continue chez Kickstarter : des modèles à moins de 100 $
Non, vous ne rêvez pas, il s’agit bien d’une imprimante 3D à moins de 100$. Comment cela est-il possible ? La recherche porte ses fruits et l’imprimante 3D, qui arrive depuis peu sur le banc des articles de consommation des particuliers, a fait l’objet d’une petite révision chez Rinnovated Design, une société canadienne, qui veut pousser le progrès jusqu’à rendre vraiment accessible l’imprimante 3D à tous. L’astuce est donc de simplifier la méthode d’impression pour en réduire le coût. On applique alors la stéréolithographie. Stéréo pour de l’impression ? Oui, le fichier qui est généré en 3D est alors transformé en ondes, ondes qui à leur tour, envoient à l’imprimante des impulsions qui permettent la 3D à l’impression. Pour le moment, le projet n’est pas encore commercialisé et dépend de la récolte d’un appel de fonds. Mais il paraît évident que la machine verra le jour pour de vrai et prendra place parmi nos appareils électroniques.