Le drone commence aujourd’hui à faire parler de lui, à la fois dans les médias, mais également au cœur de la population. Surtout connu pour ses qualités dans les services de l’armée, le drone, cet avion sans pilote, semble pourtant apparaître au cœur de certaines professions, Police, Gendarmerie ou encore chez les journalistes, qui depuis peu, font appel à lui pour atteindre des endroits inaccessibles à l’homme, soit pour cause de danger ou pour situation géographique périlleuse. Mais qu’est-ce qu’un drone et quels usages permet-il ? Voici quelques éléments de réponse.
Un drone, c’est quoi ?
Le drone est donc un aéronef qui se veut totalement autonome, donc sans pilote humain à son bord. Il a également la particularité de pouvoir être piloté à distance, mais pas uniquement, puisqu’il peut être autonome. En revanche, il peut parfaitement recevoir des ordres ou directives lors d’un vol. Cet appareil, largement sollicité par les forces armées de différents pays, se veut également un formidable outil pour la prise de vue et de vidéo. Il permet de se procurer des images totalement improbables. Cette qualité du drone a d’ailleurs suscité un nouveau marché, à l’image du Dronecast, qui propose de réaliser, pour vous, des vidéos à la demande par drone. Evidemment, le coût de la prestation représente une facture à plusieurs chiffres !
Un usage révolutionnaire, imaginé par Amazon
Les usages du drone sont donc essentiellement articulés autour de missions militaires dites secrètes ou confidentielles, on parle alors de drone de combat.
Mais l’appareil intelligent a provoqué l’intérêt d’Amazon, en particulier celui de Jeff Bezos, fondateur et actuel PDG du groupe. L’idée folle de ce patron milliardaire (26ème personne la plus riche du monde en 2012 avec une fortune personnelle de plus de 16 milliards de francs) est d’utiliser le drone en guise de « facteur » des temps modernes. Si l’idée paraît alléchante, car elle promettait des livraisons en un temps record, elle paraît tout autant infaisable et ce pour plusieurs raisons.
En premier lieu, il s’agit de sécurité. Une différence notoire existe entre le drone d’usage militaire et celui d’usage civil, le second étant bien moins performant que le premier. Ensuite, se pose la question de la fiabilité du drone civil, car on constate, lors des nombreux essais, que les drones ne sont pas infaillibles et la perte du colis en chemin pourrait bien être une réalité et poser des problèmes considérables, tant pour l’acheteur que pour le vendeur. Un colis perdu au milieu de nulle part, difficile de faire une réclamation… Et enfin, impossible de ne pas penser à la chute de l’appareil en plein vol, chute qui pourrait engendrer des dégâts matériels, mais aussi provoquer des accidents graves et/ou mortels.
Une capture d’images hors du commun
Les drones civils ont suffisamment de qualités pour offrir des vidéos incroyables et prises de vues des plus époustouflantes qui soient.
Tout peut-être imaginé puisque le drone peut se rendre là où l’homme en est encore incapable. S’il fait l’unanimité auprès des professionnels de l’audio-visuel, c’est sans aucun doute pour sa facilité à se faufiler n’importe où. De nombreuses émissions animalières par exemples, offrent des spectacles magiques ou même bouleversants, grâce aux résultats du drone, qui fait, par ailleurs, moins de bruit et de dégâts que son congénère « l’hélicoptère ».
Dans un tout autre genre, il devient un véritable outil de marketing auprès des agences immobilières. Les annonces ont plus de chances d’être lues si elles comportent des photos ou même des vidéos vues du ciel. Ainsi, avec un drone, les images mises en avant vont prendre une toute autre allure : vues aériennes des différentes faces de la maison, de l’orientation d’un appartement dans un immeuble, la disposition des pièces, la taille du terrain, le quartier ou ses proximités… Tant de choses qui peuvent être un atout à la vente ou la location de biens immobiliers.
Des avantages certains par rapport aux hélicoptères
Certains drones (notamment de combat) ont également été imaginés dans le but de surpasser les hélicoptères en terme d’utilisation. En effet, les pales du rotor des hélicoptères les empêchent bien souvent de s’avancer au plus près des zones d’action. C’est pour cette raison que plusieurs entreprises développent des drones à décollage et atterrissage verticale qui n’utilisent alors que 20% de la surface nécessaire aux hélicoptères pour quitter ou se poser au sol.
Un joujou au prix encore élevé
Cet incroyable engin est une véritable révolution dans le monde de l’image et de la vidéo. Le prix d’un drone réglementé et légal au regard de la loi, s’élève à plusieurs milliers de francs, difficile à chiffrer exactement. Dans le marché public, un « petit » drone avec caméra embarquée se vend entre 500 et 7000 francs. Entre une vue à 35° et 360°, une matière résistante aux chocs, une autonomie qui peut aller du simple au triple, ou une capacité à résister à des températures comprises entre -10°C et 40°C pour certains, voilà ce qui, entre autres, fait la différence de prix. Ce type d’appareil est loin du drone de combat aux allures d’avion, ce sont des drones « domestiques » qui se rangent facilement sur une étagère dans un garage.
Il n’est en effet qu’à la portée de peu de gens et reste un engin parfois imprévisible et très minutieusement contrôlé par l’Etat. Survoler des habitations sans autorisations peut coûter très cher à son pilote !